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ET SI LES VACANCES FAVORISAIENT ET STIMULAIENT NOS CAPACITES D’APPRENTISSAGE

« Vive les vacances, vive l’insouciance…», ce refrain entêtant des années 80 a accompagné nombre d’enfants et a énervé autant de parents sur la route des vacances !

Pourtant, chaque été, plus que pour toutes autres vacances dans l’année, ce refrain pourrait revenir sur les lèvres de beaucoup ! La période des congés d’été résonne souvent comme une vraie libération, que nous soyons enfants ou adultes. Culturellement, elle a même ses propres marqueurs linguistiques : « grandes vacances », « Juilletistes », « Aoûtiens »,…

 

Lors de cette saison si particulière, nous nous sentons « libres ».

Pourquoi cette sensation de liberté ? Peut-être parce que « vacances », comme période d’arrêt légal de « travail », apporte une notion de contraire à ce « travail » qui proviendrait du latin tripalium, un instrument de torture à 3 pieds.

Peut-être également parce que « vacances » trouve son étymologie dans « vacuum », terme latin signifiant « vide ».

 

Le vide que la Nature, la Nature humaine va s’empresser de combler !

Les envies, les projets pour ces vacances viennent remplir nos agendas à une vitesse folle. D’une certaine façon, les bonnes résolutions du 1er janvier prennent « leurs quartiers d’été » : se mettre au vert, se mettre au sport, visiter, jardiner, bricoler, lire, etc… Même ne rien faire se transforme en verbes actifs : « se reposer », « dormir », « buller », « glander ». D’ailleurs, pour ce faire, certains devront installer un hamac, marcher jusqu’à la plage pour se laisser aller à leur paresse !

 

Cependant, si le corps peut espérer une certaine forme de repos, le cerveau, lui, poursuit son « travail » :

  • Tout d’abord, il se déconnecte progressivement de ce qui était son quotidien encore quelques heures, quelques jours auparavant. Soyons honnêtes, si pour certains, la magie du vide intersidéral opère une fois sorti.e du bureau, une fois la sonnerie de fin de journée de travail ; pour d’autres, ce sevrage peut prendre « un certain temps »…
  • Puis, il cherchera à « trouver une occupation ».

Si lors de l’enfance, des « j’m’ennuie » ou des « j’sais pas quoi faire » viennent ponctuer les journées, des solutions sont vites trouvées :

  • Un jeu de société, jouer avec un ballon, jouer avec des amis imaginaires, colorier, aller à la piscine, faire du vélo ou du roller dans la rue, construire une cabane/tente, préparer un gâteau avec nos parents ou grands-parents, etc ;
  • Le fameux cahier de vacances, que nous traînions peut-être à compléter.

Tout autant d’activités qui nous permettaient de façon plus ou moins ludiques d’apprendre sur nous, de développer des aptitudes qui nous sont toujours utiles aujourd’hui.

Qu’en est-il maintenant que nous sommes adultes ?

Eh bien, nous poursuivons nos apprentissages et nos ancrages en autonomie, sans pour autant nous en rendre compte par nos activités estivales.

En voici un petit florilège :

Les voyages…

S’ils nous permettent de nous « évader », de changer d’air, ce sont de magnifiques terrains de jeux pour « travailler » nos aptitudes logistiques, mathématiques, spatio-temporelles, intrapersonnelles et relationnelles :

  • Déterminer un lieu, une destination ;
  • Déterminer et planifier le budget inhérent au transport, à l’hébergement ;
  • Organiser ses bagages, prévoir et anticiper en fonction de la météo par exemple ;
  • Déterminer un plan de route si nécessaire intégrant heure de départ, heure d’arrivée, avec anticipation d’éventuelles pannes, de « bouchons » sur la route ;
  • Prendre contact avec les structures d’hébergement ;
  • Développer son lâcher-prise et aller vers l’inconnu pour celles et ceux qui décident de ne pas avoir de plan de route ;
  • Pratiquer de nouvelles activités : équitation, saut en parachute, plongées, etc…

 

La lecture et la culture…

Les livres, les concerts, les visites culturelles aussi nous permettent de nous « évader ». C’est l’occasion de « travailler », par exemple, nos aptitudes linguistiques, rhétoriques, intra-personnelles :

  • Découvrir et comprendre des mots ;
  • Découvrir des effets de styles ;
  • Découvrir ou redécouvrir des règles d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ;
  • Comprendre les idées de l’auteur, le message principal,
  • En faire une synthèse, un résumé ;
  • Découvrir une autre façon de penser, une autre façon d’aborder un sujet ;
  • Elargir son champ de conscience ;
  • Découvrir ou développer une culture sur un sujet ;
  • Ressentir des émotions ;
  • Découvrir des éléments qui font échos à notre vécu, à nos souvenirs, à notre personnalité ;
  • Rechercher des informations en lien avec le contenu lu/entendu ;
  • Avoir envie d’approfondir, de poursuivre ses recherches ;
  • Développer son imagination ;
  • Se questionner ;

 

La cuisine

L’art culinaire n’est pas en reste. Il nous permet de « travailler » nos aptitudes logico-mathématiques, kinesthésiques, artistiques et interpersonnelles, ainsi que nos connaissances géographiques :

  • Mesurer les quantités ;
  • Calculer la proportionnalité en fonction du nombre de personnes et les quantités listées sur la recette ;
  • Développer sa motricité fine, dans la découpe des ingrédients ;
  • Développer son sens artistique dans le dressage des assiettes ;
  • Développer sa créativité et le laisser-aller dans la réalisation de plats sans recette ;
  • Développer sa sensibilité à de nouveaux goûts, de nouvelles saveurs ;
  • Découvrir de nouvelles régions, de nouveaux terroirs : nouveaux ingrédients, de nouveaux vins (avec modération…), producteurs et marchés locaux, AOP/AOP etc ;
  • Développer sa relation aux Autres : le repas, c’est le partage par excellence ! C’est l’occasion de resserrer les liens avec nos proches, ou d’en créer de nouveaux avec nos nouvelles rencontres estivales ;

 

Le bricolage et le jardinage…

Si, pour certains, vacances d’été riment avec jardinage et bricolage, car cela permet de se mettre à jour (taille, rangement, etc), cela n’en reste pas moins des activités riches en apprentissage afin de « travailler » nos aptitudes logico-mathématiques, spatiales, kinesthésiques, artistiques :

  • Organiser une journée, un chantier, un rangement, un nettoyage ;
  • Découvrir la botanique, dans le cadre d’une création de jardin ;
  • Anticiper l’hiver dans le cadre d’un jardin potager qui permettrait de réaliser des conserves de fruits et de légumes (Petite pensée à « la Cigale et la Fourmi » de Jean de La Fontaine) ;
  • Mesurer, découper, fixer, manipuler des matériaux, des outils. Notez que bricoler est la meilleure façon de se rendre compte que le Théorème de Pythagore et autres formules géométriques ont vraiment leur impact et leur utilité dès lors que nous souhaitons poser un parquet, peindre la chambre du bébé qui va naître, créer une terrasse pour les barbecues d’été, etc… ;
  • Se représenter dans l’espace nos créations : plans, dessins, croquis, calepinage, etc… ;
  • Développer notre sens artistique, créatif, esthétique dans nos « DIY » (réalisations par nos propres mains) ;
  •  Développer l’estime de soi, le goût de l’effort, le soin, etc… ;

 

SIFFLER EN TRAVAILLANT… MAIS SURTOUT APPRENDRE EN SE DETENDANT…

Ce qui est sûr, c’est que nous ne ressortons pas de nos vacances sans avoir découvert, sans avoir appris de nouvelles choses sur notre environnement, sur nous-mêmes !

D’ailleurs, prenez le temps de vous remémorer tous ce que vous avez appris depuis votre enfance lors de vos vacances. Il y aura certainement :

  • Une visite, une ville, une région, un pays ;
  • Un livre, un film, un concert ;
  • Une soirée, une rencontre ;
  • Une réalisation ;

Ils nous ont permis de :

  • Apprendre une culture, des cultures différentes des nôtres ; des coutumes ; des mots, voire des langues ; des petites histoires dans la Grande Histoire ;
  • Découvrir la force de notre imaginaire à mettre en images, en sensations des mots, des sons ; découvrir des environnements artistiques qui nous réveillent et nous révèlent ;
  • Rencontrer les Autres et ainsi apprendre d’eux, de leur vécu, de leurs expériences ;
  • Nous rendre compte que nous étions capables de faire, construire, mettre en forme ce que nous avions en tête.

 

Cette période que nous jugeons souvent trop courte nous est donc bien nécessaire, au-delà du repos, de la distance qu’elle nous procure. Elle est source de découvertes, elle nous transforme !

TOUTE L’EQUIPE E2S FORMATION VOUS SOUHAITE D’EXCELLENTES VACANCES !